ANCHOUKAJ *(Affiliation) affiliation

En tapant votre nom de famille dans l’onglet ci-dessus, vous allez être mis en présence de noms, prénom et matricule de personnes qui étaient esclaves en 1848 et qui, avant l’abolition de l’esclavage, n’avaient qu’un prénom et un matricule pour seule identité. Si ces personnes sont de la commune d’où est originaire votre famille, il y a de fortes chances que vous ayez retrouvé vos aïeux qui vécurent esclavage en Guadeloupe ou en Martinique. Si vous vous voulez en avoir la certitude, vous devez établir la filiation précise entre vous et ces personnes.
Pour se faire, contactez-nous !

Les données auxquelles vous avez accès par ce site ont été colligées à partir de 2006 par des bénévoles du Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98) à partir des registres des nouveaux libres (pour la Guadeloupe) et des individualités (pour la Martinique). Elles concernent la majorité des Guadeloupéens et des Martiniquais qui ont été nommés à partir de 1848 (voir les chapitres sur la nomination des Guadeloupéens et des Martiniquais après l’abolition de l’esclavage).

Pour les communes dont les archives ont été perdues ou détruites, nous avons utilisé des actes notariés établis avant 1848 et des actes d’état civil d’après 1848. Ce travail se poursuit et nous espérons bientôt mettre en ligne le nom de personnes nommées dans certaines communes de la « Côte-sous-le-vent » de la Guadeloupe et à Saint-Pierre de la Martinique.

Un gouffre sépare les Guadeloupéens et les Martiniquais descendants d’esclaves de leurs aïeux qui furent victimes de l’esclavage durant 213 ans. Dans ces conditions, toute affiliation est impossible et nous savons combien l’absence d’affiliation est source d’errance identitaire.

Par ce travail, nous souhaitons participer au long travail d’émancipation de nos peuples fabriqués dans l’esclavage colonial.

La nomination des Martiniquais après l'abolition de l'esclavage.

Le décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848 mit définitivement fin à l'application du Code noir et au statut d'esclave pour environ 67447 Martiniquais, soit environ 60% de la population de l'île. Il fallut alors attrubuer à toutes ces personnes des noms de famille, car esclaves, elles n'avaient pour seul attribut identitaire qu'un prénim, parfois un surnom ou un sobrique et à partir de 1839, un numéro ou matricule

La nomination des Guadeloupéens après l'abolition de l'esclavage.

Nous avons retrouvé près de 30 000 patronymes qui ont été donnés à plus de 80 000 Guadeloupéens à partir de 1848. Ils étaient tous esclaves et venaient d'être affranchis par le décret d'abolition de l'esclavage proclamé le 27 avril 1848 par le gouvernement provisoire de la 2e République française.